Après qu’Amanda Anderson a perdu son époux, le caporal Jordan Anderson, alors qu’il servait en Afghanistan, par sonl’ expérience personnelle, elle a remarqué des lacunes dans l’information et les politiques sur les prestations et les services aux survivants d’Anciens Combattants Canada (ACC), et a identifié un besoin d’orientation à l’égard des prestations ainsi que de soutien compatissant par les pairs. Depuis plus de treize ans, Amanda soutient d’autres personnes qui ont perdu des êtres chers dans le service militaire. Amanda est une cheffe de file dévouée du Groupe des survivants, grâce auquel elle guide les membres de la famille en deuil tout au long des processus bureaucratiques qui suivent ces pertes tragiques. Amanda préconise l’accès des survivants à l’information des Forces armées canadiennes (FAC) et d’ACC et joue un rôle déterminant dans le soutien de la communauté des survivants des FAC.
Transcription
Amanda est essentiellement une héroïne méconnue, aidant les veuves, les vétérans et les familles en leur offrant des conseils et du soutien.
Une grande partie du soutien qu’elle m’a apporté a pris la forme de renseignements. Je ne connaissais pas certains termes. Je ne connaissais pas les acronymes; je ne savais pas quels formulaires utiliser. Son groupe est un endroit sécuritaire où les veuves peuvent aller chercher de l’information et obtenir du soutien et de l’aide, ainsi que du réconfort. C’est comme avoir un héros, comme un défenseur qui dit : « Voici ce que vous allez faire. Je sais que c’est difficile, mais je vous en prie, continuez, et nous sommes là pour vous soutenir. »
Elle connaît beaucoup d’autres personnes qui ont peut-être vécu la même chose ou suivi les mêmes processus. Cela aide la communauté et nous aide tous lorsque nous pouvons nous parler. Souvent, elle ne fait que prendre de nos nouvelles et nous pose des questions : « Comment allez-vous? Que ressentez-vous à ce sujet? Allez-vous bien? Est-ce que vous vous sentez dépassé? Comment puis-je vous aider? ».
Il s’agit en grande partie de ressources, mais aussi de quelqu’un d’autre qui nous rassure que c’est normal d’éprouver des sentiments envers ce sujet. Et parfois, c’est tout ce qu’il nous faut.
Amanda, je ne peux pas vous remercier assez pour tout ce que vous faites pour nous tous. Vous êtes la lumière dans ce monde. Et s’il vous plaît, n’arrêtez jamais.