On n’exagère pas en affirmant que Brigitte Laverdure sauve des vies. C’est exactement ce que de nombreuses vétérans de la communauté LGBTQ2+ du Canada disent qu’elle a fait pour elles.
Pendant les 20 dernières années du XXe siècle, les membres de l’armée étaient soumis à une politique gouvernementale qui n’autorisait pas les non-hétérosexuels à se joindre aux Forces canadiennes. Plusieurs de ces membres ont été renvoyées ou ont dû démissionner pendant cette période.
Des dizaines d’années plus tard, plusieurs de ces femmes et hommes souffraient de problèmes de santé mentale, se sentaient isolées et même suicidaires. Nombre d’entre elles étaient profondément confuses face à leur identité de vétérans. Brigitte est intervenue au moment où elles avaient désespérément besoin de soutien. Elle les a écoutées, elle les a comprises et elle les a aidées.
Un grand nombre de ces vétérans ont reçu, ou reçoivent aujourd’hui, des conseils et du soutien de Brigitte grâce au groupe qu’elle a créé pour venir en aide aux victimes de l’OAFC 19-20 au Québec. Elle les aide aussi au sein de regroupement des vétérans d’ONU-OTAN Canada.
Brigitte tient à aider les femmes vétérans, en particulier celles avec qui elle a servi pendant la période d’interdiction. Elle les aide à remplir les documents requis pour obtenir les prestations d’Anciens Combattants Canada et elle reste en contact avec elles pour être sûre qu’elles vont bien. Brigitte travaille sans relâche avec ces femmes jusqu’à ce qu’elles reçoivent le soutien et la reconnaissance du service qu’elles méritent à titre de vétérans.
Son groupe de soutien a également demandé au gouvernement du Canada de présenter des excuses officielles et d’apporter une aide psychologique et financière aux vétérans homosexuels (LGBTQ2+) qui ont servi pendant cette période.