Cette histoire est liée en quelque sorte à l’un des dossiers de l’heure signalés le mois dernier. Depuis des années, un ancien combattant de 82 ans se rend à ses rendez-vous médicaux en empruntant la même route puisqu’il estime qu’elle est la moins dangereuse pour lui. D’habitude, ACC le remboursait selon le kilométrage indiqué sur son odomètre, mais il a récemment commencé à le rembourser en fonction du kilométrage calculé par Google Maps, qui utilise la distance entre son adresse domiciliaire et l’adresse du cabinet du médecin. L’ancien combattant a écrit à ACC pour lui dire qu’il avait choisi ce trajet pour des raisons de sécurité, mais en vain. Nous avons consulté Google Maps et nous avons constaté que le trajet le plus court l’obligerait à converger sur une autoroute à trois voies, tant en y allant qu’en y revenant. Nous avons communiqué avec ACC en son nom et avons dit au Ministère que, même si les lignes directrices sur les déplacements à des fins médicales permettent d’utiliser un calculateur en ligne pour déterminer le kilométrage, la politique ne spécifie pas qu’il faut utiliser un calculateur. Les déplacements sont censés être faits selon les moyens les plus pratiques et les plus économiques. Par conséquent, nous avons demandé à ACC de réexaminer la lettre de l’ancien combattant en lui signalant ses préoccupations de sécurité et la politique connexe. ACC a accepté de renverser sa décision et postdatera les demandes de remboursement antérieures de l’ancien combattant afin de lui accorder le kilométrage au complet.