Un vétéran qui partageait son temps entre les refuges pour hommes et un appartement qui accueillait également des trafiquants de drogues avait un besoin urgent d’un logement. La police était souvent appelée sur les lieux de cet appartement, où ses possessions n’étaient pas en sécurité et qui, aussi, était infestés d’excréments d’animaux.
De plus, l’état de santé lié au service de ce vétéran lui posait un obstacle lorsqu’il tentait de se trouver un emploi. Il a alors contacté Anciens Combattants Canada (ACC) et a rencontré un gestionnaire de cas, lequel lui a remis des formulaires d’inscription au Programme de réadaptation et de demande d’allocation pour perte de revenus (APR). En ce qui a trait aux services d’aide au logement, le gestionnaire de cas a ensuite référé le vétéran aux services communautaires.
Le vétéran a trouvé compliqué le processus visant à s’inscrire au Programme de réadaptation et à faire une demande d’APR, et il a cru qu’une décision lui serait bientôt rendue. Il pensait qu’ACC l’aiderait à franchir les étapes du processus. Après avoir attendu six mois, il a contacté le Bureau de l’ombudsman des vétérans (BOV) pour demander de l’aide.
Mon équipe a examiné le dossier du vétéran et a découvert que, malgré le fait qu’un gestionnaire de cas d’ACC avait interagi avec lui pendant quelques jours, le Ministère, lui, ne l’avait pas aidé à franchir les étapes du processus et ne lui avait pas offert l’approche personnalisée exigée en vertu des directives de gestion de cas d’ACC.
Nous sommes alors intervenus en contactant VETS Canada (un organisme à but non lucratif venant en aide aux vétérans à risque et sans-abri) afin de lui trouver un logement adéquat. Le BOV a ensuite communiqué avec le bureau local d’ACC pour l’informer que le vétéran avait toujours un statut à risque de sans-abri, et il a également recommandé qu’ACC adopte une approche plus pratique.
Grâce à notre intervention, ACC a vu sur le champ à assigner un gestionnaire de cas au vétéran, et c’est alors que le gestionnaire a été à même de constater que les formulaires d’inscription au Programme de réadaptation et de demande d’APR du vétéran n’avaient jamais été soumis. Avec l’aide de son gestionnaire de cas, le vétéran a donc été en mesure de remplir ses demandes et de les voir toutes deux approuvées, lui ouvrant ainsi la voie vers une nouvelle carrière et un futur plus prometteur.