Prendre en considération les facteurs humains pour garantir un traitement équitable

Le fils d’un vétéran frêle et âgé de 101 ans a contacté le Bureau de l’ombudsman des vétérans (BOV) pour obtenir de l’aide afin de contester une décision rendue par ACC. ACC avait en effet refusé la prise en charge d’un aliment thérapeutique prescrit pour le vétéran sous le nom de Glucerna. Sur une période de deux semaines, le vétéran mangeait peu et s’affaiblissait beaucoup. Il avait alors été hospitalisé. Par la suite, on lui avait prescrit le substitut de repas Glucerna pour compléter sa consommation alimentaire quotidienne. Le vétéran avait également un poignet cassé et il souffrait de sérieux problèmes de santé tels que le diabète. Malheureusement, la demande du vétéran pour la prise en charge du Glucerna avait été refusée car celui-ci ne répondait apparemment pas aux critères d’ACC quant aux aliments thérapeutiques. Le BOV cependant a jugé que le vétéran n’avait pas été traité de façon juste parce que les critères d’ACC quant aux aliments thérapeutiques ne prenaient pas en compte des facteurs importants comme l’âge, l’état de santé fragile, ou encore les besoins médicaux spéciaux. Le BOV a alors demandé au Directeur national des programmes de traitement de réviser ces critères et cette requête a été faite dans le cadre de la « zone rouge », c.-à-d. les dossiers désignés comme prioritaires. Grâce à l’intervention du BOV, ACC a approuvé la prise en charge du Glucerna à titre exceptionnel.