L’Ombudsman des vétérans demande des améliorations aux services de réadaptation et d’assistance professionnelles pour les vétérans

Ottawa ON
Canada

Guy Parent, Ombudsman des vétérans du Canada, a publié aujourd’hui un rapport intitulé Investir dans la formation professionnelle des vétérans. Le rapport examine la prestation et la suffisance des services de réadaptation et d’assistance professionnelles d’Anciens Combattants Canada. De plus, il présente des recommandations pour qu’Anciens Combattants Canada puisse maintenir son engagement à rétablir efficacement les vétérans blessés dans la vie civile.

« Une réadaptation et une formation professionnelle réussies sont au cœur de la réussite et de la réalisation de soi des vétérans et de leur famille, déclare M. Parent. L’accès aux programmes offert aux vétérans qui ont envie de se recycler dans un métier est complet. Cependant, les vétérans souhaitant faire des études universitaires ou obtenir un titre professionnel ne jouissent pas du même niveau de soutien en matière d’accès aux programmes. Or, les vétérans devraient avoir la possibilité de se réaliser pleinement dans la profession de leur choix. »

Depuis 2007, le Bureau de l’ombudsman des vétérans a reçu plus d’une centaine de plaintes au sujet du Programme de réadaptation d’Anciens Combattants Canada. Ce Programme vise à offrir des services de réadaptation—médicale, psychosociale et professionnelle—pour aider les anciens membres des Forces canadiennes qui ont été libérés pour des raisons médicales ou qui ont subi une blessure liée au service les empêchant de travailler et de faire la transition de la vie militaire à la vie civile. Grâce à d’autres recherches, le Bureau a soulevé certains points préoccupants associés aux services de réadaptation et d’assistance qu’offre actuellement le Ministère dans le cadre de son Programme de réadaptation.

Par exemple, conformément au Règlement courant, le montant maximal des frais de scolarité pouvant être remboursé est de 20 000 $. Ce plafond constitue un obstacle pour les vétérans admissibles qui souhaiteraient suivre des études universitaires de premier cycle, puisque le coût moyen des études universitaires de ce niveau en 2012-2013 est de 22 324 $. De plus, la formation approuvée se limite souvent aux programmes qui mettent à profit les compétences, l’expérience et la formation que le client possède déjà, plutôt que de lui permettre d’entreprendre une carrière qui s’harmoniserait avec ses motivations, ses aptitudes et ses intérêts actuels. À mentionner également une mesure insuffisante du rendement pour surveiller le domaine d’études et le niveau de formation des vétérans admissibles ainsi que le suivi de leur emploi subséquent, faisant en sorte qu’il est plus difficile de vérifier et de mesurer le succès du programme et d’en améliorer les services.

« Les anciens membres des Forces canadiennes constituent un groupe de gens hautement qualifiés et bien formés, et ils ont beaucoup à offrir à l’économie et à la main-d’œuvre du Canada. Il faut leur offrir une formation appropriée après leur libération afin qu’ils puissent se réaliser pleinement dans une profession de leur choix. Cette façon de faire peut engendrer d’importants avantages à la fois pour le gouvernement du Canada et pour les vétérans et leurs familles. »

Pour lire le rapport en entier, ainsi que ses quatre recommandations, consultez http://www.ombudsman-veterans.gc.ca/fr/publications/rapports-examens/investir-formation-professionnelle-des-vétérans

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