Ottawa ON
Canada
L’ombudsman des vétérans du Canada, M. Guy Parent, fera une présentation lors de la cinquième Conférence internationale des institutions d’ombuds militaire (CIIOM), qui aura lieu à Oslo, en Norvège, du 20 au 22 octobre. Cette conférence est organisée par le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève et par l’ombudsman parlementaire pour les forces armées de la Norvège.
M. Parent a été invité par le commissaire parlementaire pour les forces armées de la Norvège, M. Kjell Bratli, et par le directeur du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève, l’ambassadeur Theodor Winkler. L’allocution de M. Parent portera sur la voie à suivre afin d’améliorer le rôle des institutions d’ombudsman en ce qui a trait aux vétérans.
« Je suis honoré d’accepter cette invitation », explique M. Parent. « J’ai bien hâte de partager l’expérience canadienne avec les délégués provenant du monde entier. Il s’agit d’un domaine à l’égard duquel le Canada a fait preuve d’un véritable leadership en étant le premier dans le monde – et jusqu’à présent le seul pays – à avoir reconnu rapidement la nécessité de créer un poste national d’ombudsman des vétérans. En 2006, le gouvernement du Canada a pris l’initiative et a créé le premier Bureau de l’ombudsman des vétérans. Je suis heureux que l’approche unique du Canada en ce qui concerne les questions touchant les vétérans suscite l’intérêt au-delà de nos frontières et j’espère qu’elle prendra racine dans d’autres pays. »
M. Parent se joindra à l’inspecteur général des forces armées des Pays-Bas, le lieutenant-général A. van Ede, et à l’administrateur général de la Division de la recherche et collaborateur émérite au Centre pour le contrôle démocratique des forces armées, M. Hans Born, dans le cadre d’une discussion visant à définir des pratiques exemplaires globales à l’intention des institutions d’ombudsman.
Le but de la Conférence internationale des institutions d’ombuds militaire est de définir les pratiques exemplaires et les leçons apprises concernant le mandat, les pouvoirs et le fonctionnement des institutions d’ombudsman militaire. Cette rencontre internationale vise également à sensibiliser les États qui n’ont pas d’institution de ce genre, mais qui ont exprimé un intérêt à l’égard des expériences d’autres États.
Jusqu’à présent, des représentants de 37 pays ont participé à la Conférence internationale des institutions d’ombudsman militaire : Argentine, Arménie, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Burkina Faso, Burundi, Canada, Côte d’Ivoire, République tchèque, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Honduras, Hongrie, Irlande, Japon, Kirghizistan, Lettonie, Lituanie, Monténégro, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Roumanie, Russie, Sénégal, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Afrique du Sud, Suède, Tadjikistan, Tunisie, Royaume-Uni et États-Unis. L’Union européenne (UE), l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les Nations Unies et l’Organisation européenne des associations militaires (EUROMIL) ont envoyé des observateurs aux conférences antérieures. Dans un avenir proche, on tentera d’obtenir la participation d’autres États, notamment ceux qui sont en situation d’après-conflit et en transition.