Ottawa ON
Canada
L’ombudsman des vétérans du Canada, Guy Parent, a publié aujourd’hui un récit présentant son point de vue personnel sur son rôle en tant qu’'ombudsman des vétérans de 2010 à 2015. Dans ce récit, intitulé Mes cinq années en tant qu’ombudsman des vétérans : Réduire l’écart pour les vétérans et leur famille, il souligne les éléments qui redéfinissent la relation entre les vétérans – ainsi que leur famille – et le gouvernement du Canada suite à la mission de combat en Afghanistan.
Des premiers défis qu’il a dû relever dans le cadre de son mandat jusqu’aux besoins futurs des vétérans et de leur famille, l’ombudsman aborde un large éventail de sujets, notamment : la décision, prise avec son équipe, d’établir un plan de campagne quinquennal ayant pour thème « Un seul groupe de vétérans » et d’en faire un objectif stratégique; la décision de mesurer les résultats par rapport à une norme d’équité englobant la pertinence, le caractère suffisant et l’accessibilité; et la décision de publier uniquement des analyses fondées sur des données probantes sur les enjeux touchant les vétérans.
Depuis la nomination de l’ombudsman le 11 novembre 2010, le Bureau de l’ombudsman des vétérans (BOV) a reçu plus de 25 000 appels, courriels, lettres et télécopies provenant de vétérans et de familles de vétérans qui ont du mal à satisfaire leurs besoins. « Les situations sont rarement simples, elles sont intenses sur le plan émotionnel et touchent de vraies personnes qui ont de réels problèmes. Si ces problèmes étaient faciles à résoudre, ils auraient déjà été résolus. Mais pour bien des vétérans, nous sommes leur dernier espoir pour résoudre un problème », indique M. Parent.
En plus des dix examens et rapports publiés depuis le début de son mandat, l’ombudsman a été à la tête des efforts concertés visant à obtenir un examen parlementaire approfondi de la Nouvelle Charte des anciens combattants. Après de longues consultations avec les intervenants, la publication d’un examen de la Charte au printemps 2013, puis d’un rapport contenant des recommandations et une analyse actuarielle à l’automne 2013, le gouvernement a annoncé que le Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des communes allait entreprendre un examen complet. Le rapport du Comité, publié en juin 2014, a donné lieu à une série d’annonces, par le ministre des Anciens Combattants, qui ont contribué à réduire l’écart entre les besoins des vétérans et les programmes qui leur sont offerts, sans toutefois le combler entièrement.
« De nombreux progrès ont été accomplis ces dernières années, mais cela ne veut pas dire que rien n’est plus à faire. » affirme M. Parent. « Aider les vétérans ne doit pas être vu comme une activité ponctuelle où, tous les cinq ans ou à peu près, le système est modifié par quelques changements supplémentaires. Nous devons apporter du soutien aux vétérans de façon dynamique en nous aidant d’évaluation périodique des programmes et des services existants et de l’évaluation fréquente des besoins en évolution des vétérans et de leur famille. »
M. Parent attribue les réalisations et les réussites du BOV à la compassion et au dévouement des membres de son équipe dont le travail quotidien consiste à résoudre des plaintes individuelles et des problèmes d’ordre systémique qui touchent les vétérans et leur famille. « À titre d’ombudsman, je représente l’effort collectif et l’esprit de mon équipe, mais c’est bien aux membres de mon équipe qu’il faudrait adresser toute marque d’éloge à l’égard de ce que nous avons accompli depuis cinq ans. Mon équipe a déployé beaucoup d’énergie et d’efforts depuis ma nomination au poste d’ombudsman des vétérans, et je crois que les résultats démontrent leur contribution à l’établissement de conditions qui ont permis le changement. »