En août, un vétéran a dû attendre quatre jours avant de recevoir le médicament qu’un urgentologue lui avait prescrit pour une affection aigüe. Après deux visites à la pharmacie, le vétéran a appris que le médicament nécessitait une autorisation spéciale de Croix Bleue Medavie (CBM). Incapable de payer le coût du médicament de sa poche, le vétéran a communiqué avec le Bureau de l’ombudsman des vétérans (BOV) pour obtenir de l’aide.
Cas en vedette
Le fils d’un vétéran frêle et âgé de 101 ans a contacté le Bureau de l’ombudsman des vétérans (BOV) pour obtenir de l’aide afin de contester une décision rendue par ACC. ACC avait en effet refusé la prise en charge d’un aliment thérapeutique prescrit pour le vétéran sous le nom de Glucerna. Sur une période de deux semaines, le vétéran mangeait peu et s’affaiblissait beaucoup. Il avait alors été hospitalisé. Par la suite, on lui avait prescrit le substitut de repas Glucerna pour compléter sa consommation alimentaire quotidienne.
Un ancien combattant de 87 ans a communiqué avec le BOV pour dire qu’il avait besoin d’une sorte d’insuline qui n’était pas admissible au régime d’assurance-médicaments d’ACC. Le client a présenté une note de son médecin indiquant pourquoi il avait besoin de cette sorte d’insuline, mais la décision défavorable n’a pas été renversée.
Ces derniers mois, les remboursements au titre du PAAC d’une conjointe survivante ont disparu sans explication. Le remboursement de septembre avait déjà été émis deux fois à la cliente et a dû être jumelé à celui de novembre, qui a lui aussi disparu, avant d’être réémis à la fin de janvier. Plutôt que de risquer que le remboursement ne soit égaré une troisième fois, nous avons communiqué avec ACC et le Ministère a convenu d’envoyer le chèque par messagerie, ce qui a soulagé la cliente du stress financier qu’elle commençait à ressentir à cause des retards.
Un vétéran a demandé notre aide pour faire rembourser ses dépenses liées à un acte médical. À deux autres occasions, le Ministère lui avait remboursé le coût du médicament et le coût de l’injection effectuée par son médecin. La dernière fois que le vétéran a demandé de se faire rembourser, le Ministère a convenu de rembourser le coût du médicament, mais non celui de l’acte médical. Le Bureau de l’ombudsman des vétérans est intervenu au nom du vétéran et, par conséquent, le Ministère a convenu de rembourser le coût des injections.
Il y a quelques mois, un vétéran a communiqué avec le Bureau de l’ombudsman des vétérans parce qu’il avait de la difficulté à faire approuver des soins chiropratiques additionnels, c’est-à-dire en plus du nombre de traitements permis par le Ministère. Tous les ans, depuis les onze dernières années, le vétéran demande d’avoir des traitements additionnels pour pouvoir maintenir sa mobilité et pour empêcher la détérioration de son état de santé. Une année, le Ministère approuvait sa demande, mais l’année suivante, il la rejetait.
Un vétéran a communiqué avec le Bureau de l’ombudsman des vétérans puisque sa facture d’ambulance non payée a été transmise à une agence de recouvrement. Le vétéran avait présenté la facture à Anciens Combattants Canada pour règlement, mais le ministère avait refusé la demande pour cause d’informations insuffisantes. Notre Bureau est intervenu auprès de l’agence de recouvrement et lui a demandé de mettre le dossier en suspens, le temps d’étudier la situation.
Un vétéran a présenté sa candidature au Programme de réadaptation et, en même temps, il a présenté une demande d’allocation pour déficience permanente (ADP). La demande d’ADP a été refusée puisque la demande au Programme de réadaptation n’avait pas encore été approuvée, critère d’admissibilité à l’ADP. Lorsque la demande au Programme de réadaptation a été approuvée, la demande d’ADP n’a pas été relancée. Le vétéran a communiqué avec le Bureau de l’ombudsman des vétérans pour obtenir de l’aide en vue de faire approuver sa demande d’ADP.
Un vétéran pensionné à 100 % attendait depuis un an l’approbation de l’achat d’équipement de conditionnement physique à domicile en vue d’atténuer la douleur qu’il ressent en raison de ses déplacements excessifs en voiture. Le vétéran doit effectuer un voyage de six heures aller retour, trois fois par semaine, pour se rendre à la ville la plus proche afin de recevoir des traitements de physiothérapie.
Un vétéran a communiqué avec le Bureau de l’ombudsman des vétérans, parce qu’il était incertain au sujet du cheminement professionnel qu’Anciens Combattants Canada avait choisi pour lui. Il craignait que le Ministère ferme son plan de réadaptation professionnelle. Le vétéran avant été contrôleur de la circulation aérienne et camionneur dans les Forces canadiennes. Le fournisseur de services professionnels du Ministère avait suggéré un programme de formation de courtier en douanes.